Habiter sur le Campus du Solbosch
- Oriane

- 4 nov. 2018
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 14 nov. 2018
Bruxelles, Belgique

L'ULB mène actuellement une réflexion sur le devenir de son campus dans le quartier d'Ixelles.
Un premier travail, intitulé "Plan Guide" a consisté à réaliser une analyse du campus du Solbosch, les usages dans les espaces publics, la localisation des programmes communautaires. Le programme propose de recréer une entrée principale au croisement des avenues Buyl et Paul Héger, afin de rassembler les principaux services culturels et sociaux de l'université, ainsi que créer un nouvel espace de logements destiné à des étudiants et des familles de chercheurs.
Cette entrée présente aujourd'hui un caractère peu avenant et son potentiel urbanistique est sous-exploité. Pour répondre à cette problématique il nous a été proposé de travailler à partir de la référence des casernes de Matador à Mons en Belgique.
Le développement urbanistique de ce projet a été réalisé par groupe de 5 étudiants.
Notre volonté était de renforcer l'entrée principale du campus en y créant une grande place publique, qui pourrait accueillir autant les étudiants que les habitants du quartier et ainsi offrir une ouverture du campus vers la ville.
Autour de cette place, on retrouverait les principales fonctions culturelles et sociales, l'administration de l'ULB, les presses universitaires, mais aussi des fonctions publiques, comme un espace de restauration, une médiathèque qui permettraient de produire un espace tampon entre les univers de ville de Bruxelles et du campus du Solbosch.
Enfin, le bâti est composé d'après la référence de Matador, en créant un jardin collectif destiné aux étudiants. Le bâtiment est divisé en deux parties : l'une en contact avec la rue, pourrait accueillir des étudiants, l'autre, dans un espace plus calme serait composé d'appartements destinés aux chercheurs et à leur famille.
Le tout est conçu pour respecter les gabarits de la rue et s'intégrer au paysage urbain.
La suite du projet se déroulait de manière individuelle. Chaque étudiant se voyait attribuer une partie du plan de masse et devait la développer selon ses intentions.
Ainsi, dans ce projet, les logements répondent aux différents défis pour la société, proposant convivialité, flexibilité et de possibles évolutions. Les questions d'échange entre ville et campus sont centrales.
Mon intention principale était donc de conserver un gabarit qui s'intègre au paysage urbain, avec de petites maisons typiquement bruxelloises, permettant de créer des espaces communs destinés à un petit nombre de personnes. Le projet est alors composé de petites entités, des maisons ou appartements, introduisant une certaine mixité sociale, des logements flexibles permettant d'abriter différentes manières d'habiter et différents degrés de communautarité. Les espaces privés intérieur sont généralement ouverts vers les espaces verts communs, végétalisés et accueillant des activités collectives ainsi que des jeux pour enfants.




































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