La mise en application au 1er janvier 2017 de la loi NOTRe a conduit à la création de la Communauté de Communes Cagire-Garonne-Salat (CC CGS). La nouvelle intercommunalité, issue de la fusion de 3 communautés de communes, constituée désormais de 55 communes, a fait appel à la promotion 2017-2018 de la Licence 3 Action locale et Projets de Territoire (L3 APTER) du Département de Géographie-Aménagement-Environnement de l’Université Toulouse Jean-Jaurès (UTJJ) pour élaborer un diagnostic territorial et mener une analyse des dynamiques socio-spatiales en cours sur le territoire.

Cette mission d’étude, pour laquelle une convention a été passée entre la CC CGS, représentée par son président Monsieur François ARCANGELLI et l’UTJJ, représentée par son président Monsieur Daniel LACROIX, pourra constituer un socle de base pour la construction du projet communautaire de la CC CGS.

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La réalisation de ce travail a été conduite par les 24 étudiants de la promotion et a été pilotée et encadrée par l’équipe d’enseignants-chercheurs, Laurence Barthe, Cécile Jebeili, et Florence Laumière.

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Cette étude a été le support d’un atelier pédagogique, organisé sous la forme de séances de travail collectives hebdomadaires. Ainsi, ces séances permettaient de faire le point avec l’équipe enseignante sur l’avancée du travail et sur les tâches à accomplir. Durant ces temps collectifs, les étudiants qui travaillaient en groupes dans l’intervalle, ont pu rendre compte de l’avancement du travail à l’équipe enseignante et à la promotion. Cette façon de procéder a permis aux étudiants, à mesure qu’ils bénéficiaient d’apports théoriques à l’occasion de leurs enseignements, de les remobiliser lors du travail d’atelier. Tout au long de ce travail, l’équipe d’atelier a gardé à l’esprit l’enjeu clé pour le territoire, à savoir celui d’une meilleure connaissance de ses forces vives, de ses potentiels et de ses possibles insuffisances dans le but de porter à la connaissance de ses responsables institutionnels, les mutations en cours, la diversité des pratiques et attentes de la population, et les projets et initiatives engagés ou en cours.

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Pour répondre à la commande, une double démarche a été mise en œuvre dès le mois d’octobre 2017. La première phase a consisté à produire un diagnostic territorial, afin d’appréhender les dynamiques propres à ce territoire. Le travail de recherche a reposé essentiellement sur la récupération et l’analyse de données quantitatives recoupant plusieurs thèmes, tels que la démographie, les caractéristiques sociales et économiques du territoire, l’organisation des réseaux, des services et des mobilités, les caractéristiques de l’habitat et de l’environnement, le secteur touristique dans le territoire. Aussi, cette première étape a été l’opportunité de réaliser des cartes et des documents graphiques permettant de dégager des sous-ensembles géographiques afin de repérer les qualités et les éventuelles faiblesses du territoire, puis d’identifier les forces centrifuges ainsi que les pôles de centralités internes.

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La restitution intermédiaire qui s’est déroulée devant l’ensemble des délégués communautaires à Mane, le 19 janvier 2018, a permis de donner à voir les premiers constats et a également été l’occasion de dégager différents enjeux. Le débat qui a suivi a d’ailleurs enrichi l’analyse que la promotion avait pu produire.

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Suite à cette restitution, la seconde phase de notre étude s’est davantage orientée vers une approche qualitative et plus sensible du territoire. En amont du déplacement sur le terrain, les efforts ont d’abord été concentrés sur l’élaboration d’une grille d’entretien et la réalisation de questionnaires, puis sur la prise de contacts et de rendez-vous avec des personnes cibles à rencontrer.

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La présence des étudiants sur le territoire du 12 au 16 mars 2018, a été l’occasion de collecter des données sensibles et de s’immerger dans le territoire, afin d’en saisir plus finement les caractéristiques déjà abordées lors de la phase de diagnostic, de cerner, à partir de leurs pratiques et de leur connaissance, les attentes et les besoins de la population et des acteurs qui vivent dans cet espace et le font vivre.

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Au fil des rencontres et des entretiens menés sur l’ensemble de la communauté, les propos d’un panel d’acteurs divers ont été captés, laissant entrevoir des aspirations et des visions diversifiées du territoire. La prise en considération du territoire vécu a été cruciale pour s’approcher et saisir les forces et manquements. Cette seconde phase, basée sur l’analyse des discours tenus et le croisement des diverses données et des regards portés sur le territoire, est venue conforter, nuancer ou infirmer les constats dégagés lors du diagnostic préalable.

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A l’issue de cette dernière phase, s'est tenue une restitution orale finale, à Mane le 14 juin 2018, en présence là encore des élus, avec en livrable le  rapport final et les deux diaporamas des restitutions intermédiaire et finale. Ce rapport constitue en effet le résultat de la mission d’étude confiée à la promotion 2017-2018 de L3 APTER.

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La première partie correspond à un diagnostic territorial qui met en lumière les caractéristiques du territoire. Elle s’articule en trois temps :

-  Un territoire rural qui prend part dans un système territorial global,

-  Les dynamiques socio-économiques contrastées présentes sur le territoire,

-  Des ressources diversifiées pouvant être au service du développement territorial.

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La seconde partie du rapport traite les données qualitatives recueillies et propose une analyse davantage transversale du territoire. Elle s’organise en quatre parties :

-  Les caractéristiques et les dynamiques des populations de la CC CGS,

-  Les modes de vie et les façons de vivre sur le territoire,

-  Les grandes mutations des activités traditionnelles du territoire,

-  Les projets et innovations qui jalonnent le territoire.